Sur le Plan de la Ville de 1811, le site s’appelait forum, sans doute en référence au forum romain, qui était une place où le peuple se rassemblait pour discuter des affaires publiques. En 1830, il prit le nom de Champ de Mars parce que la garde nationale y faisait l’exercice.
D’après Albert Bernard, un arrêté préfectoral de 1805 avait ordonné la démolition des murs de la ville et la création d’un champ de foire, qui allait de la place de l’Arc à la rue des Fossés, établi sur les fossés de la ville.
Des foires importantes avaient lieu le premier samedi de chaque mois, jusqu’à la seconde guerre : de nombreux riverains s’en souviennent encore. On y vendait des bêtes aussi bien pour la boucherie que pour le travail agricole, mais aussi des échelles, des cordes, du petit outillage agricole. Les cultivateurs venus des villages avoisinants en profitaient pour faire réparer carrosses ou calèches chez Auguste Bontemps, « serrurier en voitures suspendues » et les samedis de foire étaient des jours de grande effervescence.
Jusqu’au début du XXème siècle, le Champ de Mars était fait d’une seule partie – c’est d’ailleurs dans l’idée de lui redonner son aspect primitif que M. Raynaud, architecte, fit les plans pour les actuelles transformations. C’est pour permettre le passage du Tacot qu’un passage fut fait à travers l’Ouvroir, dans l’ancienne rue de la poste.
Le garage Renault a été installé par Paul Bontemps, frère d’Henri.
Après le décès accidentel de son mari, Mme Bontemps continue l’exploitation du garage jusqu’en 1958, date à laquelle Lucien Pageaud rachète le fond pour bénéficier de l’enseigne Renault. Une partie des locaux est utilisée pour mettre à l’abri des véhicules.
Jean-Jacques Bontemps, fils de Paul, installera ensuite son atelier de carrosserie.
2007 : les travaux