origine du nom
documents Jean Duriaud
Aux Sept Fontaines, et particulièrement au Puits des Sept Fontaines, se rassemblent 7 sources ou ruisseaux, dont le bief Potet, qui traverse ensuite la ville pour aller se jeter dans la Saône au niveau de la rue du bac.
Le bassin versant recèle de nombreuses sources mais toutes ne sont pas importantes. Certaines sont les résurgences de sources situées plus en amont.
Le décompte fait apparaître plus de 7 sources – le chiffre 7 a-t’il été retenu a cause de son aspect symbolique ?
Un peu d’histoire
Jusqu’à la seconde guerre mondiale, ce quartier est très peu habité.
La voie ferrée est, à l’ouest, la limite de la ville. Après la seconde guerre, les constructions sont apparues : HBM (Habitations à Bon Marché), HLM (Habitations à Loyer Modéré), puis Castors et lotissement d’Arpent.
1949 : achat des terrains
1950 : construction du 1 er immeuble
1956 : 25 appartements sont réservés aux ouvriers de la Manu
En attendant la construction d’une nouvelle gendarmerie, un préfabriqué accueille la brigade de Tournus.
Après la démolition de la salle de la Grenette, on construit un gymnase dans le quartier des Sept Fontaines.
1968 : une nuit terrible en mai
2008 : l’OPAC entreprend une rénovation
les 7 fontaines dans le répertoire folklorique du Tournugeois
cette chanson, dont le texte a été transmis par Marie-Claude Terrier, accompagnait le branle à 6 (2 filles pour un garçon)
Au puits des 7 fontaines
Un jour me promenant
J’ai perdu mes mitaines
Je r’tourne les cherchant
Mais oh douleur amère,
J’peux pas les r’trouver, trouver
Que va dire ma mère
Pour sur j’serai grondée
Au puits des 7 fontaines
Un drôle s’est montré
Il tenait mes mitaines
Qu’il venait d’trouver
Mais lui pour me les rendre
Demande un baiser, baiser
Je lui ai laissé prendre
Il a recommencé
Au puits des 7 Fontaines
Filles quand vous irez
N’prenez pas vos mitaines
P’t-être vous les perdrez
Et si le drôle qu’on rencontre
Vous d’mande un baiser, baiser
Refusez ça lui montre
Qu’il n’aura rien trouvé