les quais

Le quai de Tournus, jusqu’ en 1803, n’eut aucune dénomination spéciale, c’était le gravier de la Saône, ou simplement le Quai.

En 1833 on pose des plaques indicatrices : quai du Nord, quai du Centre, quai du Midi, quai du Commerce.

C’est à partir de la date de construction du pont que l’aménagement commence.

délibération conseil municipal 1899

L’élargissement des quais du Centre et du Midi, la construction d’un bas port au quai du Midi, furent exécutées en 1901, d’après les plans et sous la direction de MM. Tavernier, ingénieur en chef, et Variot ingénieur. La pose de la première pierre eut lieu le 8 juillet 1900 par M. Pierre Baudin, ministre des travaux publics, assisté de M. de Joly, préfet de Saône et Loire et de M. Urbain Bessard, maire de Tournus.

d’après Albert Bernard

délibération du conseil municipal 1901

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le quartier de la Madeleine raconté par Marguerite Baudin (Mme Touzot)

 

UNE VIE DE LABEUR

Marguerite Baudin raconte

 

Marcel Baudin, mon père, était le fils d’un propriétaire vigneron de Jalogny, et avait reçu une bonne éducation. C’était par exemple un excellent musicien. Afin de compléter le travail dans la propriété de son père, il avait appris le métier de tonnelier. Mais, sa mère étant morte très jeune, la vie de la famille avait changé. En 1912, il avait demandé et obtenu un poste de facteur rural à Tournus, où il a rencontré ma mère. Read More

le quartier de la Madeleine raconté par Pierre Grébert

le quartier avant la seconde guerre mondiale

avenue du 23 janvier avant la déviation de la N6

La déviation de la N6 a été réalisée juste avant la seconde guerre mondiale, à travers les jardins de l’esplanade.

Pierre Grébert

Il y avait le quartier de la Madeleine et le quartier de l’Abbaye : le quartier pauvre et le quartier riche…

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Raymonde Desmaris, Tournusienne et commerçante

l’épicerie Desmaris

les épiceries à Tournus en 1930 (annuaire Fournier)

 

Raymonde Desmaris

Mes parents sont venus s’installer à Tournus en 1910, et ont tenu le magasin (l’Epicerie Parisienne) jusqu’en 1952, date à laquelle j’ai pris leur succession. C’était ce qu’on appelle une épicerie fine : en plus des ventes traditionnelles, nous avions ajouté les dragées, ce qui représentait pour nous un plus gros chiffre d’affaires.

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ils ont traversé le XX ème siècle

 

France Colas, une figure tournusienne

(entretien réalisé en 1997)

 

Mes parents sont venus s’installer dans leur boucherie en 1909. Quand j’étais gamine, on jouait dans la ruelle derrière (la Rue du Bief Potet ), où les maisons avaient toutes des balcons avec des toilettes dessus. Nombreux étaient les commerçants dont le magasin donnait, sur l’arrière, dans cette ruelle ( qui à cette époque n’était pas fermée, et qui aujourd’hui aurait besoin d’être mieux mise en valeur) .

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