le quartier de l’abbaye
les écoles
C’est sous le mandat d’Alexis Bessard que les écoles furent construites. La première pierre fut posée en 1880, l’inauguration eut lieu le 19 avril 1881.

12 juillet 1910
Le Collège est transformé en Ecole Primaire Supérieure et préparera à l’entrée à l’école des Arts et Métiers.
Des outils sont achetés à la quincaillerie Lanoiselée-Cadot.
entrée sud
Au début du XX ème siècle, la route N6 passe sous la voie ferrée, le pont des Rochons ayant été construit en 1941.
La déviation de la N6 par les jardins de l’esplanade a été réalisée juste avant la Seconde guerre mondiale.
l’Esplanade
le champ de foire
Jusqu’au début du XXème siècle, le Champ de Mars était fait d’une seule partie – c’est d’ailleurs dans l’idée de lui redonner son aspect primitif que M. Raynaud, architecte, fit les plans pour les actuelles transformations. C’est pour permettre le passage du Tacot qu’un passage fut fait à travers l’Ouvroir, dans l’ancienne rue de la poste. Le fameux tramway, dont la gare principale se trouvait dans les anciens locaux de la DDE, arrivait jusqu’au niveau de la rue des Fossés (actuelle RN6). Il fallut, en 1906, démolir le mur de ville auquel était adossé un bâtiment de l’Hospice et construire un nouveau bâtiment dans le jardin à l’ouest.
Le Champ de foire a été transformé suite à la construction du tacot par l’ouverture de la rue du pont en 1905 puis l’érection du monument aux morts en 1920.
avenue Gambetta

carrefour de la route de Saint Gengoux : la route passe sur la voie ferrée, avec un passage à niveau – à droite l’octroi
sortie nord
à travers la ville
le Bief Potet
Au début du XX ème siècle le bief n’est pas couvert.



l’église Saint Valérien
L’église Saint Valérien, désaffectée en 1797, servait de remise au début du XX ème siècle.
La municipalité l’acheta en 1913 pour en faire une salle des fêtes .
(voir publications Splendid cinéma)
L’Hôtel Dieu
rue Jean-Baptiste Deschamps

la Charité
C’est en 1719 que le cardinal de Fleury, abbé de Tournus, fonda la maison de Charité, installée d’abord rue du nord, puis transférée dans son emplacement actuel. Le but était à l’origine « d’instruire les enfants pauvres de la ville, et de les faire travailler à tous les ouvrages qui peuvent les mettre en état de gagner leur vie ». la direction fut confiée successivement à des laïques, puis aux religieuses de Saint Vincent de Paul, puis à nouveau à des laïques, aux religieuses du Saint Sacrement en 1805. Vers 1820 la maison subit des transformations et devint un asile pour les vieillards. Les sœurs de Saint Vincent de Paul en reprirent la direction en 1852.
le collège
la Croix Vacher

ce bâtiment était la propriété d’un vigneron qui, du haut de la tour, pouvait surveiller son personnel
la gare
Complétant la ligne Paris-Lyon, le tronçon de voie ferrée entre Chalon et Lyon est mis en service le 19 juillet 1854, ce qui amène de nombreux changements à Tournus, tant pour les habitants que pour l’économie. La gare de Tournus est construite par François-Alexis Cendrier, architecte en chef de la Compagnie des chemins de fer Paris-Lyon-Marseille, communément appelée PLM. L’architecture de ces bâtiments, très codifiée, fixe le nombre de portes, d’étages, ou encore l’emplacement de l’horloge. Leur style, de type haussmannien, influe sur les constructions qui s’installent près des gares et de la voie ferrée, synonyme alors de modernité. Tournus voit ainsi apparaître un nouveau quartier, composé d’habitations plus grandes, plus lumineuses que celles du centre ancien et qui comprend, comme partout pour accueillir les voyageurs, l’incontournable Hôtel Terminus chargé de remplacer les relais de poste. Quelques belles demeures bourgeoises entourées de parcs s’érigent également le long de la nouvelle avenue de la Gare, dont la plupart ont une vue dominante sur la Saône. Cette même Saône alimente en eau, par le biais d’une conduite, les locomotives à vapeur s’arrêtant à Tournus.
texte Dani Gallorini – le JSL
le jardin public
jardin de la Légion d’Honneur : voir page Tournus et la légion d’Honneur
1909 : loi sur les biens ecclésiastiques
La ville devient propriétaire du lieu et décide d’en faire un jardin public.
JSL 23 juin 2018 : texte et photo Dani Gallorini
Avant de devenir municipal en 1910, le jardin situé rue Gambetta appartenait au presbytère, propriété de l’abbaye. Après la séparation de l’église et de l’État en 1905 une loi attribue les biens ecclésiastiques, permettant ainsi à la commune de Tournus de récupérer cet espace pour en faire un square public. Comme le veut la mode de ce début du XXe siècle, un jardin se doit de posséder bassins et rocailles. Tournus cède à cette tendance, créant un grand bassin central surmonté d’un pont, une grotte de rocailles avec son propre espace d’eau et des bancs en ciment à motifs de branches d’arbres. On y trace des chemins de façon asymétrique, des végétaux viennent compléter les deux ou trois arbres hérités du presbytère et pour finaliser le décor propre aux squares d’alors, une grille, signée Monot, est posée avec ses deux portails. Côté abbaye, des constructions privées limitent le jardin, dont la Fabrique des bleus Henry, entreprise produisant du noir à sabots et du bleu pour le linge (elle sera achetée au début des années 30 par la famille Bouvet qui la transformera en usine de vernis).
La municipalité décide d’ériger dans le jardin un monument commémorant le centenaire de l’héroïsme de ses habitants qui, en 1814, ont repoussé les armées ennemies et pour lequel Tournus s’est vu attribuer la Légion d’honneur. Le sculpteur parisien Pierre Curillon est choisi et le monument du centenaire est inauguré en grande pompe en juillet 1914 en présence du ministre des Colonies. 18 jours plus tard la guerre est déclarée.
Devenu jardin de la Légion d’honneur, le lieu est longtemps prisé des photographes de mariage pour ses décors de rocaille. En janvier 1932, le site est classé dans le but de le conserver en l’état, mais il se dégradera lentement et il faut attendre 2013 pour que la mairie fasse restaurer le pont. Le reste des éléments décoratifs n’est pas en très bon état : de nombreuses rocailles ont disparu, les bassins ne sont plus alimentés… La municipalité actuelle essaie de faire revivre le jardin en accueillant des sculptures. Le signe d’un renouveau ?
almanach Robin 1913